Mobilité ERSAMUS+ : l’Allemagne conquise par 4 de nos élèves en Hôtellerie-Restauration

Article de presse paru en Allemagne von Athanassia Savvas und Ilke Rosenburg 10. April 2022, 13:54 Uhr (suite traduite de l’Allemand)

L’art culinaire et la tradition de la pâtisserie au Café Königsberg

Les projets d’échange européens sont à nouveau possibles : Rose Prieto du Lycée Notre-Dame du Roc à la Roche-sur-Yon, ici avec Fassihollah Rohparwar et Marie Kluthe, a pu faire un stage au Café Königsberg à Itzehoe dans le Nord de l’Allemagne.

Rose Prieto, Lou Das Dores et Gabriel Delavergne, 3 jeunes de France étaient dans notre ville en tant que stagiaires au Café Königsberg et Chloé Herault au restaurant Himmel und Erde afin de découvrir l’art culinaire allemand et la tradition de la pâtisserie.

ITZEHOE | « J’aimerais bien apprendre mieux l’allemand », a raconté Rose Prieto (17 ans) de Nantes. La jeune Française a effectué un stage de quatre semaines au Itzehoer Café Königsberg, organisée par le Regionales Berufsbildungszentrum (RBZ) Steinburg et son Lycée d’origine, le Lycée Notre-Dame du Roc à la Roche-sur-Yon via le programme européen Erasmus pour la formation des jeunes.

« Nous sommes super contents que cela soit à nouveau possible », a déclaré Marie Kluthe, enseignante au RBZ.

La pandémie du Corona avait interrompu les échanges dans le cadre de divers projets Erasmus au RBZ. La réaction à la proposition d’échange d’élèves a été d’autant plus enthousiaste. Cette demande a été faite par Georges Prouteau, enseignant en Vendée par l’intermédiaire de l’Institut Français Kiel, a déclaré Kluthe. Et elle a remercié Fassihollah Rohparwar et sa mère Farchonda Pfahl, gérants du Café Königsberg, pour leur disponibilité générale à accueillir des stagiaires qui ont été Erasmus dans le district de Steinburg. Ils le font volontiers, ont souligné Farchonda Pfahl et Fassihollah.

Les barrières linguistiques ne sont pas un problème. « En cas de besoin, il suffit que l’on montre quelque chose », a déclaré Fassihollah Rohparwar en riant. Tout comme lui, sa mère, a été très impressionnée par la jeune femme originaire de France. « Chaque chose qu’elle fait, elle la fait très bien », a ajouté Farchonda Pahl.

Rose Prieto suit une formation en Bac Pro métiers de la cuisine à La Roche-sur-Yon. Un stage en Allemagne n’était pas seulement intéressant pour elle sur le plan professionnel. Déjà en tant qu’élève de cinquième, elle est venue passer deux mois en Allemagne dans une famille d’accueil à Appen, près de Pinneberg. Mais elle a beaucoup de choses à rattraper sur le plan linguistique. Elle est passionnée par la tradition culinaire allemande. « C’est tout simplement génial ici », dit-elle en s’extasiant sur son travail au café.

Elle note ses recettes préférées

Fassihollah Rohparwar et Farchonda Pfahl lui ont rendu un hommage appuyé. Dès le début, Rose Prieto a participé très activement au travail quotidien. Elle a également montré un grand intérêt pour les recettes de la cuisine allemande. Elle a écrit elle-même ses cinq recettes préférées de la cuisine française pour l’équipe du Café Königsberg. Fassihollah Rohparwar souhaiterait également les utiliser pour un éventuel événement – peut-être une soirée française.

D’autres stagiaires

Entre-temps, le Café Königsberg a accueilli deux autres stagiaires de 17 ans de la Roche-sur-Yon : Lou Das Dores et Gabriel Delavergne. « Les deux pâtissiers sont très doués et ont déjà un certain talent qu’ils apportent », a salué Fassihollah Rohparwar. « Ils sont très disciplinés, appliqués et on voit qu’en France, c’est l’école qui prime. La France forme à l’ancienne. « 

En France, ils suivent une formation de boulanger-pâtissier et se trouvent, tout comme Rose Prieto, leur prédécesseur, en troisième année d’apprentissage. Ils voulaient absolument apprendre les techniques et le savoir-faire de la pâtisserie allemande – et améliorer leurs connaissances en allemand. C’est ce qu’ils ont fait pendant leur stage de quatre semaines. Et ils y sont parvenus.

Farchonda Pfahl (à g.) du Café Königsberg enseigne aux stagiaires Gabriel Delavergne et Lou Das Dores (à droite) la tradition allemande de la pâtisserie.

Leurs tâches à la pâtisserie comprenaient la préparation de la pâte à gâteau, des nappages et du petit-déjeuner, a raconté Lou. En Allemagne, elle a choisi d’élargir son savoir-faire en pâtisserie, c’est une grande chance pour son avenir professionnel en France. Car l’expérience acquise lors de séjours à l’étranger fait bonne impression sur le CV.

Des parts de gâteaux coupées – seulement en Allemagne ?

Ils ont également échangé des recettes, mais ils ont appris beaucoup de choses. Gabriel Delavergne a souligné qu’il y avait aussi beaucoup de nouveautés. Le grand moment de choc culturel pour lui : couper un gros gâteau ou une grosse tarte en plusieurs morceaux. « Nous ne faisons pas ça en France », a-t-il dit avec un sourire. Là-bas, on prépare de nombreux petits gâteaux individuels avec beaucoup de crème ou de la mousse – et ils sont aussi beaucoup plus plats, a-t-il rapporté. Mais les petits gâteaux sont également très appréciés en France. A l’exception de la « Schwarzwälder-Kirschtorte », il ne connaissait aucune pâtisserie allemande avant son stage. Cela a changé.

Un stage de cuisine au Himmel und Erde Chloé Herault (16 ans) de la Roche-sur-Yon Nantes suit une formation technologique de cuisinière – elle aussi a décidé de faire un stage de quatre semaines en Allemagne grâce à son Lycée. Elle a découvert la cuisine allemande au restaurant Himmel und Erde à Itzehoe. Elle préparait le petit déjeuner et le buffet, coupait les fruits et les légumes, a fait de petits gâteaux. Elle a décidé de faire ce stage parce qu’elle voulait apprendre de nouvelles choses et voulait vivre de nouvelles expériences – et c’est ce qu’elle a fait. Elle raconte qu’elle adore les spätzle ! Elle est également très enthousiasmée par l’hospitalité allemande.

Guten Appétit! Chloé Hérault, originaire du Lycée Notre-Dame du Roc à la Roche-sur-Yon, effectue son stage de quatre semaines dans le cadre de sa formation de cuisinière en France au Himmel und Erde.

Le temps passé à Itzehoe a été passionnant, a déclaré Gabriel. Revenir en Allemagne à l’avenir pour continuer à s’initier à la cuisine et à la pâtisserie ? « D’accord » !

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